L’art peut-il/doit-il réparer le monde ? Un atelier mené par Béatrice Josse qui pose la question de la réparation au sein du milieu artistique. Comment considérer la présence grandissante des pratiques thérapeutiques menées par des artistes ? Quelle légitimité ? quels effets ? Entre Safe-space et pratique de de-aliénaton des institutions, l’art propose-t-il véritablement des corps hospitaliers ?

Si l’art peut avoir indubitablement des effets sur les corps et les cerveaux humains, il semble que la modernité a largement évacué ces données que la science médicale autant les pratcien.nes du mieux-être semblent retrouver. Quels sont les enjeux pour l’institution artistique autant qu’hospitalière ? Est-il possible de les réformer ou sont-elles définitivement vouées à être totalement réinventées ?

La discussion aura pour vertu de déjouer quelques binarismes : art-thérapie versus art thérapeutique ; art du mieux-être versus art militant ; oeuvrer avec la vulnérabilité versus oeuvrer en vulnérable...

PROGRAMME
Conversation - à 17h
Partie I : Art et soin quels enjeux pour le monde médicalisé ? L’institution hospitalière tend à s’ouvrir sur d’autres façons de procurer du soin. Saura-t-elle suffisamment accompagner les mutations sociales et environnementales ?

Partie II : Art et soin quelles perspectives pour le monde artistique ? Le monde de l’art est-il en mesure d’accueillir les artistes et les pratcien.nes non normé.es? La non-normatvité dans l’institution artistique peut-elle s’envisager ? Le formatage par le marché peut-il être contourné ?

Atelier - à 19h30
Performance de No Anger, Le masque du freak
No Anger nous introduit aux violences faites des corps indociles.